Les bébés nés par césarienne sont cinq fois plus susceptibles de développer des allergies que les bébés nés naturellement. En effet l'exposition aux micro-organismes pendant la petite enfance affecte le système immunitaire en développement.
Les bébés nés par césarienne développent des allergies plus facilement lorsqu'ils sont exposés à des facteurs d'allergènes
communs dans la maison, comme les chiens, les chats, les acariens, selon une étude conclue à l'hôpital d'Henry Ford à Detroit aux États-Unis. Ces découvertes concluent que l'exposition à des microbes pendant la petite enfance affecte donc le développement du système immunitaire et l'apparition d'allergies.
A noter toutefois qu'avoir à la maison plusieurs animaux domestiques pendant la grossesse et pendant la petite enfance réduirait considérablement le risque pour l’enfant de développer plus tard une allergie aux poils de chats ou de chiens.
Cependant, les enfants DÉJÀ allergiques ou ayant un système immunitaire peu développé ne doivent quant à eux pas être exposés aux animaux.
L'accouchement par voie basse basse booste le système immunitaire de l'enfant
"Nous pensons que l'exposition des bébés aux bactéries du canal de naissance est un facteur important dans le développement du système immunitaire", a déclaré Christine Cole Johnson, principale auteur de l'étude.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont examiné 1258 nouveau-nés entre 2003 et 2007 à quatre périodes de leur jeune vie : un mois, six mois, un an et deux ans.
Les données ont été recueillies par le biais du cordon ombilical du bébé et ses matières fécales, des échantillons de sang du père et de la mère, le lait maternel ou en poudre ainsi que des antécédents familiaux d'allergie ou d'asthme, les animaux, l'exposition à la fumée de cigarette et les médicaments que le bébé prend.
Augmentation du taux des césariennes
En France deux accouchements sur dix se font par césarienne lorsque le bébé est trop gros ou que le bassin de la maman est trop étroit, lorsque le nouveau-né se présente mal, lorsque le placenta bloque le col de l’utérus ou lorsque l’enfant est en « souffrance fœtale ».
Le taux de césarienne est passé de 5 % il y a 35 ans environ à 20 % en moyenne en France. L'augmentation du taux des césariennes s'explique principalement par le développement de la procréation médicalement assistée, la PMA et par l'âge de plus en plus avancé des futures mamans.
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